Le bolivar venezuelien, symbole de l’incurie économique de l’ère Chavez
La victoire, en demi-teinte, du parti au pouvoir lors des élections de fin septembre a certainement conforté la stratégie économique du président Hugo Chavez. Pourtant, l’économie venezuelienne est un gouffre auquel n’a rien a envié l’expérience communiste à Cuba.
Possédant des réserves de pétrole conséquentes, le pays est pourtant le seul pays d’Amérique latine en récession. Pire, même les économies des PMA affichent des taux de croissance plus élevés que le Venezuela. Nul besoin d’entrer dans l’arène politique et idéologique pour comprendre que la faute en incombe au président Chavez et à son gouvernement, totalement incapables de gérer une économie qui a pourtant un potentiel énorme. Les expropriations, à des fins politiques ou populistes, n’ont évidemment pas rassuré les investisseurs étrangers. Même l’Iran, en dépit du très strict embargo américain, est plus attractif et sûr pour les investisseurs que le Venezuela.
Afin de redresser une économie en proie à la récession et à une inflation galopante, la seule stratégie du Venezuela fut de miser sur un instrument de politique monétaire qui est depuis très critiqué par les économistes : la dévaluation. Première étape en 2005, deuxième étape cinq ans plus tard avec l’instauration d’un double taux de change et une dévaluation de près de 50% de la devise nationale.
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