L’ère Humala ou la transposition du socialisme bolivarien au Pérou
Bien que les deux candidats en lice, Humala et la fille de l’ancien président Fujimori, étaient loin de susciter l’engouement des marchés, nul n’aurait pu prédire un tel effrondrement, en l’espace de seulement quelques minutes, de la place financière de Lima.
Aux cris d’acclamation des partisans du nouveau président Humala a répondu l’inquiétude des investisseurs qui s’est traduite très concrètement par une chute de près de 9% du principal indice de la Bourse de Lima, ce qui a conduit à la suspension temporaire des échanges, et à une dégringolade de 1.2% du sol péruvien face au dollar en tout début de matinée.
Ce soutien a permis à Humala de se lancer dès 2006 dans sa première campagne présidentielle qui se révéla plutôt être un échec. Il n’eut pas le même succès que son mentor qui gagna les élections la même année, pour la deuxième fois consécutive, avec 63% des voix face à Manuel Rosales.